5 astuces pour mieux s’exprimer

Dans cet article nous allons exprimer ce qui peut paraître évident aux plus aguerris mais qui peut être utile aux débutants dans le podcast. N’hésitez pas à nous contacter si vous aussi vous avez des astuces similaires 🙂

Il faut savoir se positionner

« Tiens toi droit », cette injonction sentant bon la nostalgie de nos jeunes années, a ici beaucoup de sens, encore une fois.

En étant bien positionné, les pieds à plat sur le sol, le dos droit, les épaules légèrement en arrière, vous allez libérer votre « colonne d’air ».

Courbé, vous appuyez sur vos poumons, votre diaphragme, vous courbez votre trachée… bref, vous respirez mal. Or la respiration est essentielle dans la prise de parole.

On ne s’avachit pas dans le siège, trop loin du micro, on ne se penche pas non plus en avant, on reste droit, la bouche à hauteur du micro.

Mais la position doit être confortable, donc réglez la hauteur du siège, positionnez bien votre micro, à la fois en hauteur et en profondeur.

Exercez-vous

Cela peut paraître archaïque mais des petits virelangue (ou casse-langue ou fourchelanguene font de mal à personne avant un enregistrement.

Ce sont ces petites phrases ludiques et difficiles à prononcer, qui font fourcher la langue.

Voici quelques exemples :

  • Tu t’entêtes à tout tenter, tu t’uses et tu te tues à tant t’entêter.
  • Un pâtissier qui pâtissait chez un tapissier qui tapissait, demanda un jour au tapissier qui tapissait : vaut-il mieux pâtisser chez un tapissier qui tapisse ou tapisser chez un pâtissier qui pâtisse ?
  • As-tu été à Tahiti ?
  • Un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien.
  • Seize chaises sèchent.
  • Que c’est crevant de voir crever une crevette sur la cravate d’un homme crevé dans une crevasse.
  • ….

Vous pouvez aussi tenter de chanter, ça marche aussi ! Une petite session de karaoké ça met de bonne humeur, en plus !

Il est normal et plutôt bon signe de se mettre à bailler pendant ces exercices, c’est la mâchoire et la gorge qui se mettent en condition.

Le son du silence

Il est très tentant de vouloir en dire le plus possible dans un temps le plus court possible. Le podcast n’est pas une course !

Prenez le temps de respirer confortablement entre vos phrases, et même parfois, vos mots.

Le silence n’est pas votre ennemi, c’est la ponctuation de votre élocution. Pensez à les prévoir dans l’écriture si vous avez un script, dans le cadre d’une chronique par exemple. Le point, la virgule, les points de suspension, tout cela est au final représenté par du silence et des inflexions de voix à l’oral.

Au pire, vous pourrez réduire ces temps au montage s’ils vous paraissent trop long (ne les supprimez pas)

Sachez que vos auditeurs vont inconsciemment caler leur respiration sur la votre. Si vous ne respirez pas, eux non plus !

Note : Attention aux heeuuu et aux huummm. Ils peuvent être présents de temps à autre mais ne doivent pas remplacer le silence ! Ils ont plus compliqués à couper/réduire et peuvent vite devenir un tic de langage difficile à perdre.

Hydratez-vous

Cela va sans dire : parler ça donne soif !

Évitez les sodas et autres jus de fruit (déjà parce que c’est pas très bon pour la santé) car cela va épaissir votre salive à cause du sucre.

Prévoyez toujours un peu d’eau voir faire un bain de bouche avant l’enregistrement afin d’éviter les bruits de bouche pâteuse.

A moins de faire de l’ASMR (on ne juge pas), c’est plutôt désagréable à entendre.

Se laver les dents et bien se rincer ensuite est aussi une alternative.

Ne lisez pas, vivez !

Autant que possible, essayez de ne pas avoir un texte sous les yeux. Si vous devez faire une chronique sur un sujet, inscrivez-y les mots clefs, des bouts de phrase.

Si finalement vous oubliez un mot, une phrase et que tout garde son sens, c’est qu’il n’était pas si nécessaire au final.

Il n’y a rien de plus soporifique que quelqu’un qui lit (cela peut être votre but, hein, on ne juge toujours pas). Le ton monotone de la narration n’est pas adapté à toutes les situations.

Faites vivre votre texte avec des inflexions, déclamez-le, faites passer les émotions qui motivent l’expression de l’avis que vous voulez partager.